Made with racontr.com

Reportage d'Olivier Riou et Patrick Mesner pour France 3
Poitou-Charentes, 
​17 octobre 2014

alt
alt
alt
alt
alt

Le partage de l'estuaire

 Le sable, ressource indispensable

Un trait de côte mobile

Modification de l'écosystème marin

INSAISISSABLE RESSOURCE

Les granulats marins dans l'estuaire de la Gironde

alt

Un projet clivant

En mai 2012, les sociétés DTM et GSM ont fait une demande de concession minière pour extraire du granulat marin à l’embouchure de l’estuaire de la Gironde. Ce projet ne fait pas l’unanimité auprès de tous les acteurs de l’estuaire…


NOM
Projet du "Matelier"

NATURE DU PROJET
Demande de concession minière pour l’extraction d'un gisement de granulats marins sur 30 ans

SOCIETES PETITIONNAIRES
DTM (Dragages Transports et travaux Maritimes) et GSM (Granulats Ouest)

LOCALISATION DU GISEMENT
Embouchure de l’estuaire de la Gironde, à 1 km de la côte

DATE DE DEMANDE
Mai 2012

ETAT DE LA DEMANDE
En cours de traitement


EN QUELQUES CHIFFRES
Gisement de 4,3 km2
Extraction de 430 000m3 de granulats par an
soit un maximum de 13 millions de m3 au total

alt

FICHE D'IDENTITE

alt

En orange, la concession du Matelier

alt

La procédure, en bref


En mai 2012, le dossier de demande de concession minière pour l’extraction de granulats marins dans l’estuaire de la Gironde, est déposé au ministère de l’Economie et des Finances.


La demande de titre minier est un dossier volumineux, qui comprend notamment une étude d’impact environnemental. Elle est instruite dans un premier temps en local par la DREAL Poitou Charentes et la Préfecture de Charente Maritime qui consultent les organismes représentant des intérêts publics, puis la société civile à travers une enquête publique. L’enquête publique s’est tenue dans les communes côtières concernées par le projet du 15 septembre au 17 octobre 2014. Dès lors, le projet est relayé par la presse locale et par la société civile. Finalement, les commissaires enquêteurs ont recueilli 250 avis au registre de l’enquête publique, dont un seul favorable. Les demandeurs ont ensuite pu répondre aux remarques qui ont été faites dans un mémoire en réponse.


Le 13 avril 2015, une réunion de concertation a réuni à la préfecture les acteurs concernés par le projet pour permettre les derniers échanges sur les résultats de l’enquête publique et les différentes réponses apportées par les pétitionnaires.


A la suite de cette dernière rencontre, la préfète de Charente Maritime a transmis son avis ainsi qu’une proposition d’arrêté préfectoral au bureau en charge des titres miniers à Paris : le projet y est actuellement instruit.